Parler d’insertion à un jeune en quête d’une voie professionnelle, c’est un peu affronter une montagne de questionnements et de doutes. C’est surtout découvrir un plan d’attaque inexistant dans lequel les idées foisonnent, sans être réellement orientées. Mais, bien qu’il s’agisse d’un chemin personnel, c’est aussi à l’entourage professionnel de l’aiguiller vers les bons comportements. Retour sur une démarche en trois étapes essentielles.

Etape 1 : l’information

Tout part de là, n’est-ce pas ? Avant même de définir les aspirations et rêves du futur actif, de déterminer ses capacités, ses possibilités, le jeune apprenant doit avoir accès à l’information. Ce n’est que par ce moyen qu’il pourra se faire une idée précise de ce qui se fait, des débouchés… Des métiers tout simplement. Finis les rêves de pacotille, le jeune doit entrer en contact avec la réalité. Par la connaissance, certaines idées seront reléguées aux oubliettes, certes, mais le jeune découvrira également tout un champ de possibilités dont il ne soupçonnait pas l’existence.

Comment trouver une belle source d’information ? Au contact des professionnels des établissements scolaires, et CFA certes (qui apporteront leurs connaissances ainsi que leurs conseils de lecture, de ressources, etc). Mais aussi au contact des forums et des structures extérieures de type « missions locales », qui fournissent un panorama concret et détaillé du marché et des besoins.

Etape 2 : l’accompagnement

Devant les multiples choix et cette aventure de l’emploi, le jeune est-il suffisamment armé ? La réponse est clairement non. Dans ses bagages, certes, il dispose de sa motivation, son envie, et bien évidemment ses jeunes acquis de professionnels. Mais, soyons honnête, aujourd’hui l’insertion est devenue un réel parcours du combattant semé d’embûches. Qui pourrait en faire abandonner plus d’un, si l’entourage ne l’encourage pas régulièrement. Voilà pourquoi une insertion réussie repose également sur des piliers sur lesquels peut se référer l’apprenant. Par pilier, entendons professeurs et formateurs, mais aussi maîtres de stage, tuteurs en entreprises, etc. Du haut de son expérience, l’entourage professionnel peut rassurer, faire le point sur les qualités du jeune au fil des mois, donner son ressenti… C’est un regard bienveillant extérieur nécessaire pour avancer sans trébucher.

Etape 3 : la mise en marche du projet professionnel

Fort de ses réflexions personnelles et de ses discussions avec ses « accompagnants », l’apprenant a enfin pu mettre à jour ses objectifs, ses points forts et faibles, ses priorités. Ses idées ayant mûri, et le terrain étant déblayé, c’est (enfin) le bon moment pour mettre en forme son projet professionnel. Celui-ci n’a plus rien d’une utopie, mais se base sur des faits personnels concrets. Direction donc le CIO avec son profil personnalisé pour rencontrer le conseiller d’orientation. Lui seul saura répondre avec des adresses, des structures à contacter, des employeurs potentiels. A ce moment là, l’apprenant n’est souvent plus qu’à un coup de fil d’un entretien !

Pour mettre toutes les chances de son côté, l’insertion professionnelle du jeune apprenti se réfléchit, se mûrit et se discute un certain temps, avant qu’il ne se jette à l’eau. L’important pour durer et être efficace ? Ne pas brûler les (3) étapes et communiquer encore et toujours. Trop d’informations et de conseils ? Ça n’existe pas.
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