Dans toute démarche professionnelle, vient toujours le moment de prendre contact avec son potentiel employeur par téléphone. Un geste basique qui pourtant impressionne : l’appel représente souvent la première image auprès de l’entreprise. Comment rendre cet acte plus facile ? Voici quelques conseils.

Choisir le moment opportun

Avant toute chose, il convient de choisir un lieu calme où personne ne viendra déranger le jeune à la recherche d’un employeur (le salon, à côté de la télé, c’est non !). L’intérêt est double : d’une part, celui qui appelle est plus concentré, plus calme lui aussi, et plus attentif aux questions de son interlocuteur. Mais c’est également un gage de sérieux et de professionnalisme face à l’entreprise : devoir faire taire son entourage, entendre de la musique forte… n’envoient pas les bons signaux.

Se doter du bon matériel

Rien de plus agaçant pour tout le monde que de perdre du temps et ses moyens à cause du côté matériel de l’appel. Si l’appel est passé avec un portable, mieux vaut vérifier à l’avance si celui-ci capte suffisamment bien. Cela évitera que la conversation soit hachée (« allo ? Ça a coupé, vous pouvez répéter ? ») ou grésillante (et fatigante donc). C’est tout bête, mais mieux vaut également vérifier la charge de la batterie !

Enfin, question matériel toujours, il est utile de préparer des feuilles ou un bloc-notes ainsi qu’un stylo, lui aussi en état de marche pour noter tout ce qu’il faut (première preuve de professionnalisme !).

Montrer son intérêt avant tout

L’idée est de montrer dès les premières secondes que le candidat n’appelle pas une entreprise par hasard. On évite donc de débuter son discours par « Je cherche un employeur pour mon contrat en alternance » ou « Est-ce que vous prenez des apprentis ? » sans même parler de l’entreprise. Des formules qui pourraient aussi bien dire « qui que vous soyez, j’ai besoin d’un job ».

Au contraire, on se renseigne au préalable sur l’entreprise : en quoi est-elle intéressante, quels sont ses points forts, en quoi puis-je lui être bénéfique également ? Et on expose cela au cas par cas, en parlant de ses découvertes.

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S’entraîner à faire bref

Il y a toutes les chances qu’un appel tombe au milieu d’une période d’activité au sein de l’entreprise. Dans un cas extrême (l’interlocuteur annonce tout de suite qu’il ne peut pas parler), il suffit de demander poliment quel créneau conviendrait mieux. Et de s’y tenir.

Dans tous les autres cas, il faut savoir faire bref. Une présentation au téléphone doit durer au maximum 120 secondes (sans compter les questions qui peuvent suivre de la part du potentiel recruteur, bien sûr). Présentation, intérêt pour l’entreprise contactée, raisons précises de l’appel… et plus si affinités. Cela semble compliqué ? On peut s’en tenir a une formule efficace : « Je vous appelle parce qu’on ne se connaît pas encore et que j’aimerais travailler avec vous. » Personne n’est insensible au fait qu’on ait besoin de lui.

Garder une voix enjouée

Nous l’avons déjà dit, mais ce premier contact sonore compte pour beaucoup dans la candidature. On se fait souvent une image à partir de la voix de quelqu’un. Quoi qu’il arrive, mieux vaut garder son calme et un ton enjoué. Sachez que le sourire s’entend au téléphone. Mais plus qu’un sourire, c’est aussi un enthousiasme qu’il faut communiquer. Une voie blasée, éteinte, enverra un mauvais message. Mieux vaut donc travailler le ton de sa voix, ainsi que son débit (clair et motivé, mais pas trop rapide).

Armé de ces cinq principes, les jeunes qui se lancent dans la prospection d’un emploi ont toutes les chances de réussir leur appels téléphoniques. Et si ceux-ci n’aboutissent pas à un poste, ils auront avant tout laissé une bonne impression, toujours utile pour la suite !